1. |
Plus on grandit
03:04
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Plus on grandit plus je le sais.
C’est allé trop loin malgré moi.
Et même si je le voulais…
Y a t il encore un moi
A ce stade ? Non, c’est trop tard.
Quand tu n’es pas là je le vois
Perdu, je suis en quête d’un phare.
Aujourd’hui je suis transformé
Cela s’est fait très lentement
Comme un arbre s’est déformé
En poussant progressivement.
Je ne sais plus si tu es moi
Et moi qui étais-je, avant ?
Tu es moi et moi je suis toi
Ma vie est d’être ton amant.
Ainsi je me suis défini
Par amour selon tes besoins,
Toi qui vis pour m’avoir séduit
Ton bonheur découle du mien !
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2. |
Sous le tilleul
04:07
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C’était… Une de ces douces nuits bleues
Où le monde s’équilibre
L’air saturé était huileux
Nous étions délassés, libres.
Aucun de nous n’avait sommeil
Ma mère rentrait ses bêtes,
La nuit était sans pareille.
Souvent hululait la chouette.
Je restais debout fasciné
Des nuages de sable blanc,
Douce caresse satinée
De fins cristaux me maculant.
Je me souviens…
Sous le grand tilleul assise,
Dans le halo de ta bougie
Tu souris, l’air frais te grise,
Et la lueur brûle rougie.
Or, la flamme vacille
Et son dôme de lumière
Tel une auréole brille
Enveloppe tes prières.
Le tilleul, large ombrelle
Etend sur ta chevelure
De bruyantes feuilles frêles
Des chants que le vent susurre.
Je me souviens…
Vous conversez ma mère et toi
-La bougie repousse l’ombre-
De tout et de n’importe quoi
De mots doux dans la pénombre.
Je décide de m’en aller
Au sommet de la colline,
Sous le vieux noyer regarder
La vallée pleine de lune.
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3. |
Petit poème d'amour
02:48
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Ce que j’ai à te dire à l’oreille
Se dit en prenant le chemin des buis.
Écoute, les bruits des bois s’éveillent.
Pose ta main sur mon cou, là tu me souris.
Oui, attends un peu, tu es pressée, hein ?
Cesse, mes émotions papillonnent.
Dans ce pré là, après le tas de foin,
Le long du ruisseau qui tourbillonne.
Attends, oui, dans le creux de l’oreille,
D’un souffle je vais te le chuchoter.
Après la ruche et ses abeilles,
Arrête de rire, de m’embrasser!
Voilà au milieu des coquelicots,
Des boutons d’or et des marguerites.
Tes lèvres qui ont le goût d’abricot
Vont sur moi comme un papillon s’agite.
Approche toi de mon souffle humide.
Montre ton cou blanchi qui frissonne.
Écoute, je ne suis plus timide :
"Oui, vive petit lueur bonne".
Près de moi je sais, tu virevoltes,
Dans mon âme tu coules luisante.
Danses sur l’amas de mes révoltes,
Tu vibres et m’apaises innocente.
Car tes yeux francs, de joie illuminés,
Dictent une sagesse de légèreté.
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